Skip to main content

Informations d'experts

Coronavirus

Informations sur le coronavirus (COVID-19 / SARS-CoV-2)

La situation peut changer continuellement. Des informations actualisées et des réponses aux questions fréquemment posées sur le coronavirus sont disponibles sur le site de l'OFSP.

L'OFSP a mis en place des lignes téléphoniques pour les questions :

  • Pour les professionnels de la santé : 058 462 21 00
  • Pour la population : 058 463 00 00

Déclaration de la commission des affaires cliniques (status au 27.10.2022)

Selon l'état actuel de nos connaissances, il n'y a aucune raison pour les patients d'interrompre leur traitement de base tant qu'il n'y a pas de suspicionune d'une infection active par le coronavirus (par exemple, toux, essoufflement et/ou fièvre ≥ 38ºC).

Vaccination de rappel à l'automne 2022 (statuts au 28.10.2022)

Sur la base des expériences faites jusqu’ici avec le SARS-CoV-2, on s’attend à une hausse des transmissions du virus à partir de l’automne 2022. Les recommandations de vaccination sont donc adaptées pour l’automne conformément aux recommandations de vaccination Covid-19 pour l'automne 2022, valables à partir du 10.10.2022 (état au 19.10.2022), afin de réduire les formes sévères de la maladie et de limiter la charge pour le système de santé. Il s’agit en particulier de protéger les personnes vulnérables.

Vous trouverez un aperçu sous forme de tableau des recommandations de vaccination à l'automne 2022 dans l'annexe 1 des recommandations de vaccination Covid-19 pour l'automne 2022 (état au 19.10.2022) (en allemand).

Sont considérées comme personnes vulnérables (PV)

  • les personnes âgées de ≥ 65 ans
  • les personnes âgées de ≥ 16 ans présentant un risque accru pour leur santé en raison :

Force de la recommandation : élevé

Objectif de vaccination spécifique au groupe cible : la vaccination de rappel à l’automne 2022 apporte, au moins de manière provisoire, une meilleure protection individuelle contre une forme sévère de la maladie. Dans le groupe des PV, le risque de souffrir d’une infection grave est maximal. La vaccination permet d’atténuer ce risque, au moins pour quelques mois.

Personnel de santé et personnes assurant la prise en charge de personnes vulnérables

Force de la recommandation : moyen

Objectif de vaccination spécifique au groupe cible : la vaccination de rappel à l’automne 2022 offre aux personnes entre 16 et 64 ans sans facteur de risque une protection minime et de courte durée contre les formes bénignes d’une infection et peut ainsi, dans certaines circonstances, réduire les absences au travail. La décision d’administrer le vaccin de rappel doit être prise sur la base d’une évaluation individuelle de la personne qui prend en charge la PV, l’objectif étant d’assurer la prise en charge de la PV et de maintenir le système de santé opérationnel. L’effet de la vaccination visant à empêcher la transmission du variant Omicron est considéré comme minime, quel que soit le groupe de personnes.

Toutes les autres personnes âgées de 16 à 64 ans

Force de la recommandation : plus faible

Objectif de vaccination spécifique au groupe cible : la vaccination de rappel à l’automne 2022 offre aux personnes entre 16 et 64 ans sans facteur de risque une protection minime et de courte durée contre les formes bénignes d’une infection. Les personnes vaccinées sans facteur de risque dans ce groupe sont peu susceptibles de développer une forme grave de la maladie à l’automne 2022. Il est recommandé d’envisager une vaccination de rappel pour les personnes qui, après une appréciation individuelle de la situation, souhaiteraient réduire leur risque d’infection pour des raisons privées et/ou professionnelles.

Adolescents âgés de 12 à 15 ans et enfants âgées de 5 à 11 ans

Force de la recommandation : aucune vaccination de rappel n’est recommandée

Exception : jeunes de plus de 12 ans présentant une immunodéficience sévère (voir " Vaccination de rappel en cas d’immunodéficience sévère ")

Objectifs prioritaires de la vaccination de rappel en automne 2022

Sur la base de la stratégie de vaccionatin relative au COVID-19, les objectifs prioritaires des recommandations de vaccination sont les suivants :

  1. Diminution du fardeau de la maladie, notamment des formes graves et des cas mortels de COVID-19
  2. Maintien des capacités du système de santé
  3. Réduction des conséquences négatives directes et indirectes de la pandémie de COVID-19 sur la santé physique et psychique, sur la vie sociale et l’économie
Vaccins recommandés et intervalles pour la vaccination de rappel à l’automne 2022 (status au 28.10.2022)

La vaccination de rappel à l’automne 2022 doit être effectuée, en premier lieu, avec un vaccin à mRNA ou avec le Nuvaxovid®. Elle doit être administrée au plus tôt 4 mois après la dernière dose de vaccin contre le COVID-19 ou 4 mois après une infection confirmée par le SARS-CoV-2.

Pour la vaccination de rappel à l’automne 2022 (chez les personnes ≥ 16 ans qui ont déjà été vaccinées), il est recommandé de privilégier un vaccin à mRNA bivalent ou le Nuvaxovid®, en fonction de la disponibilité. Ces vaccins, de même que les vaccins à mRNA monovalents, sont recommandés afin d’éviter des infections graves.

Il est essentiel de choisir avec soin le moment pour la vaccination de rappel contre le COVID-19 à l’automne 2022. En effet, en l’état actuel des connaissances, la protection vaccinale contre une forme grave du COVID-19 est la plus élevée pendant les trois premiers mois suivant la vaccination; cette période de protection vaccinale maximale devrait, idéalement, coïncider avec le pic de la vague d’infections. Se basant sur le caractère saisonnier du virus et sur l’expérience des deux dernières années, la CFV et l’OFSP considèrent que le 10 octobre 2022 est le moment adéquat pour lancer la campagne de vaccination pour l’automne 2022.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Vaccination de rappel - Vaccins à mRNA bivalents (status au 28.10.2022)

Le 29 août 2022, Swissmedic a autorisé le vaccin bivalent de Moderna (Spikevax® Bivalent Original/Omicron mRNA-1273.214) et le 10.10.2022 le vaccin bivalent de Pfizer (Comirnaty® Bivalent Original/Omicon BA.1) pour les personnes à partir de 18 ans. Ceux-ci contiennent du mRNA pour la protéine Spike, ciblant à la fois les souches Wuhan et le variant Omicron BA.1. En fonction de la disponibilité, ces vaccins bivalents devraient donc être privilégiés étant donné que le décalage entre le variant ciblé par les vaccins et celui en circulation est un peu moins important.

Pour les personnes de < 18 ans, la vaccination avec les vaccins à mRNA bivalents est effectuée hors autorisation de Swissmedic (off-label). Il est important de se conformer au devoir d’information et, le cas échéant, les règles habituelles de responsabilité s’appliquent (cf. OFSP – utilisation hors étiquette ou off-label use).

La vaccination de rappel avec un vaccin à mRNA bivalent peut également être hétérologue, c’est-à-dire que l’on administre un autre vaccin autorisé contre le COVID-19 après le cycle de vaccination primaire et/ou un rappel antérieur. Pour le vaccin bivalent de Pfizer (Comirnaty® Bivalent Original/Omicron BA.1), un rappel hétérologue est effectué hors autorisation (off-label).

Pour les personnes présentant une immunodéficience sévère, la vaccination avec un vaccin à mRNA bivalent doit être effectuée selon l’avis du médecin traitant.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Vaccination de rappel - Vaccin à protéine Nuvaxovid® (status au 28.10.2022)

La vaccination de rappel à l’automne 2022 est possible selon un schéma homologue ou hétérologue avec le vaccin à protéine Nuvaxovid®. Elle doit être administrée au plus tôt 4 mois après la dernière dose de vaccin contre le COVID-19. En raison d’une réponse immunitaire moins spécifique aux variants qu’avec les vaccins mRNA monovalents, l'utilisation de Nuvaxovid® est recommandée préférentiellement aux vaccins mRNA monovalents.

Une étude portant sur l’efficacité et la sécurité d’une vaccination de rappel avec le Nuvaxovid® après une primovaccination avec le Comirnaty® a mis en évidence de bons taux d’anticorps neutralisants et n’a révélé aucune augmentation des effets secondaires indésirables ou sévères. Les données figurant dans la documentation d’autorisation pour la FDA montrent qu’une vaccination de rappel avec le Nuvaxovid® induit des taux d’anticorps neutralisants élevés aussi contre Omicron BA.5.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Vaccination de rappel - Vaccins à mRNA monovalents (status au 28.10.2022)

Les données disponibles montrent que les vaccins à mRAN monovalents utilisés jusqu’à présent continuent de bien protéger contre les formes graves et les hospitalisations même avec les variants d’Omicron circulant actuellement. C’est la raison pour laquelle ils peuvent toujours être administrés dans le cadre de la vaccination de rappel à l’automne 2022.

  • Pour la vaccination de rappel de toutes les personnes de ≥ 16 ans, les deux vaccins à mRNA monovalents disponibles (Comirnaty® et Spikevax®) conviennent tout autant.
  • Le dosage recommandé pour une vaccination de rappel en automne 2022 avec Comirnaty® est le même que celui utilisé pour la primovaccination et la première vaccination de rappel (30 μg).
  • Pour la vaccination de rappel avec Spikevax® des personnes sans immunodéficience, le dosage recommandé est une demi-dose par rapport à la dose utilisée pour la primovaccination (50 μg).
    Les personnes présentant une immunodéficience sévère doivent recevoir une dose de rappel de 100 μg.
  • En principe, le vaccin de rappel peut être administré avec un autre vaccin à mRNA monovalent que celui utilisé pour la primovaccination ou pour la première vaccination de rappel (off-label).
  • La vaccination de rappel à l’automne 2022 avec un vaccin à mRNA monovalent est effectuée, dans la mesure où il s’agit de la quatrième dose de vaccin (ou de la cinquième pour certains groupes cibles), en dehors de l’autorisation de Swissmedic (off-label).

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Vaccination de rappel en cas d’immunodéficience sévère (statuts au 28.10.2022)

Après la primovaccination, une vaccination de rappel (4e dose) est recommandée aux personnes de ≥ 12 ans présentant une immunodéficience sévère. L’intervalle minimal est d’au moins 4 mois après l’administration de la dernière dose de vaccin.

Depuis le 23 mai 2022, il est possible d’envisager un renouvellement de la vaccination de rappel (5e dose) pour ce groupe de personnes. Dans ce cas également, un intervalle minimal de 4 mois doit être respecté après l’administration de la dernière dose de vaccin. Si, en automne/hiver 2022, le premier ou le deuxième rappel a été administré il y a plus de 4 mois, un renouvellement de la vaccination de rappel est recommandé pour ces personnes dans la mesure où la situation épidémiologique indique un nombre élevé de cas journaliers et une forte propagation du virus et que, selon le médecin traitant, il faut en atteindre une meilleure protection contre l’apparition d’une forme grave de la maladie chez la personne concernée.

La vaccination de rappel (4e dose, vaccin à mRNA monovalent) administrée après la primovaccination avec 3 doses ainsi que les autres vaccinations de rappel (avec un vaccin à mRNA monovalent) sont effectuées hors autorisation de Swissmedic (off-label).

Dosage de la/des vaccination(s) de rappel pour les personnes de ≥ 12 ans présentant une immunodéficience sévère
Pour les personnes présentant une immunodéficience sévère, il est recommandé d’administrer, pour la vaccination de rappel, la même dose que pour la primovaccination (Comirnaty® 30 μg, Spikevax® 100 μg)
 
Vaccination après une infection confirmée par le SARS-CoV-2
Une vaccination de rappel est recommandée même si une infection par le SARS-CoV-2 a eu lieu après la primovaccination. L’intervalle recommandé entre l’infection et la vaccination est de 4 mois, mais il est possible de s’écarter de cette recommandation au cas par cas, selon l’avis du médecin traitant.

Si des anticorps monoclonaux ont été administrés à titre thérapeutique (ou prophylactique), la vaccination contre le SARS-CoV-2 devrait être retardée d’au moins trois à six mois.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Traitements pour patients COVID-19 (status au 09.02.2023)

Compte tenu des souches du virus circulant actuellement en Suisse et de l’état actuel des connaissances de la SSI, il n’est actuellement pas possible de recommander l’utilisation d’anticorps monoclonaux comme sotrovimab (Xevudy®) ou tixagevimab/cilgavimab (Evusheld) pour traiter les patients dont le COVID-19 est confirmé. Les spécialistes gardent la possibilité d’envisager ce procédé dans des situations très rares et précises.

Pour le traitement, suivez les recommandations de la Société Suisse d’Infectiologie (SSI) concernant le traitement précoce et la prophylaxie du COVID-19.

Paxlovid® (Nirmatrelvir [PF-07321332] / Ritonavir)

Selon les recommandations de la Société Suisse d’Infectiologie (SSI) concernant le traitement précoce et la prophylaxie du COVID-19, du 06.02.2023, il est recommandé en l’absence de contre-indications, de prescrire Nirmatrelvir [PF-07321332]/Ritonavir (Paxlovid®) comme thérapie de choix pour le traitement précoce des patients ambulatoires présentant un risque élevé de développer une forme grave de la maladie au COVID-19.

Nirmatrelvir [PF-07321332]/Ritonavir (Paxlovid®) est le seul antiviraux à action directe (AAD) par voie orale disponible et autorisé en Suisse. Si le Paxlovid® est contre-indiqué (la plupart du temps en raison d’interactions nocives avec d’autres médicaments, consulter le COVID-19 drug interactions checker [Liverpool website] & Interactions with selected outpatient medicines and Paxlovid®), alors le Remdesivir i.v. (200 mg - 100 mg - 100 mg sur trois jours) peut être prescrit pour une indication similaire.

En l’absence d’option AAD disponible ou réalisable, les AcM tixagevimab/cilgavimab (à haute dose : tixacevimab 300 mg et cilgavimab 300 mg) ou sotrovimab (à haute dose, 1000 mg) peuvent être utilisés comme alternatives.

Paxlovid se compose de deux principes actifs contenus dans deux préparations séparées, le Nirmatrelvir [PF-07321332] et le Ritonavir. La préparation combinée Paxlovid doit être utilisée le plus rapidement possible après la constatation d'une infection au Covid-19 et dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes (sauf pour les personnes immunodéprimées).

De plus amples informations sont disponibles sur le site de l'OFSP.

Prophylaxie pré-exposition (status au 09.02.2023)

Compte tenu des souches du virus circulant actuellement en Suisse et de l’état actuel des connaissances, selon la liste de critéres de la SSI, il n'est actuellement pas recommandé d’utiliser des anticorps monoclonaux comme tixagevimab/cilgavimab (Evusheld) pour la prophylaxie de personnes fortement immunodéficientes n’ayant pas suffisamment répondu aux vaccins contre le COVID-19. Les spécialistes gardent la possibilité d’envisager ce procédé dans des situations très rares et précises.

De plus amples informations sont disponibles sur le site de l'OFSP.

Primovaccination en cas d’immunodéficience sévère (status au 28.10.2022)

Selon la recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022), les personnes qui  sont sous un traitement immunosuppresseur léger (p.ex. biologiques bloquant une cytokines), développent en général des anticorps protecteurs après une vaccination complète. Toutefois, cette production d’anticorps peut être limitée ou totalement absente chez les personnes sous traitement fortement immunosuppresseur. Pour ces raisons, dans le cadre de la primovaccination, un schéma vaccinal à 3 doses avec un vaccin à mRNA est recommandé aux personnes présentant une immunodéficience sévère, l’intervalle minimal entre chaque dose étant de 28 jours.

Personnes sévèrement immunosupprimés âgées de 30 ans et plus : il est recommandé d’administrer trois doses d'une vaccin à mRNA pour la primovaccination (30 μg pour Comirnaty®, 100 μg pour Spikevax®), avec un intervalle d’au moins 4 semaines entre chaque dose, indépendamment des valeurs obtenues lors de dosages antérieurs d'anticorps.

Personnes sévèrement immunosupprimés âgées de 12 à 29 ans : il est recommandé d’utiliser de préférence le Comirnaty® (3 doses). S’agissant des personnes de ce groupe qui ont déjà reçu une ou deux doses de Spikevax®, il est possible, après avis d’un médecin-spécialiste et selon l’évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque, d’achever la primovaccination selon un schéma hétérologue avec Comirnaty®.

Enfants sévèrement immunosupprimés âgés de 5 à 11 ans : la vaccination avec Comirnaty® 10 μg (vaccin pédiatrique) est recommandée. Il est recommandé d’effectuer un test sérologique quatre semaines après l’injection de la 2e dose. Si le titre d’anticorps vaccinaux anti-SARS-CoV-2 est clairement positif, une 3e dose de vaccin n'est pas nécessaire. Les titres d'anticorps vaccinaux positifs à la limite de la norme doivent être considérés comme négatifs. Si le titre d’anticorps est négatif, il est recommandé d’administrer une 3e dose pour compléter la primovaccination, en respectant un intervalle minimal de quatre semaines après la 2e dose. Cette recommandation restrictive résulte du fait que l’administration d’une 3e dose ne fait pas partie des indications autorisées pour cette tranche d’âge (off-label), qu’il n’existe que peu de données dans ce domaine et que, par conséquent, l’administration d’une 3e dose doit être limitée aux enfants dont les titres d’anticorps révèlent une protection vaccinale incomplète.

Lorsque la 2e dose a été administrée il y a plus de quatre semaines, la 3e injection doit être effectuée le plus tôt possible. Le moment idéal pour l’administration de la 3ème dose doit être discuté avec les spécialistes qui sont en charge du patient (intervalle minimal de 4 semaines après la 2ème dose). En général, l’immunosuppression doit être aussi faible que possible au moment de la vaccination, si le traitement de la maladie le permet. Dans le cas des thérapies qui déplètent les cellules B, il faut veiller à ne pas administrer le vaccin à un moment où les cellules B sont totalement supprimées : pour les personnes sous rituximab, etc., la 3e dose du vaccin mRNA devrait idéalement être administrée 4 à 5 mois après la dernière dose du médicament, mais au moins 4 semaines avant la prochaine dose de celui-ci, afin de permettre la meilleure réponse possible des cellules B, car la réponse immunitaire humorale au vaccin est fortement corrélée avec le nombre de lymphocytes B. Toutefois, il faut également se rappeler que l'absence de réponse immunitaire humorale ne signifie pas une absence totale d'immunité contre le SRAS-CoV-2. En effet, même en l'absence de lymphocytes B et sans anticorps vaccinaux contre le SRAS-CoV-2, les patients sont capables de développer une réponse immunitaire cellulaire spécifique contre le SRAS-CoV-2, ce qui devrait les protéger au moins partiellement d'une évolution sévère de la maladie COVID-19.

Une détermination des anticorps doit être généralement réalisée 4 semaines après la 3e dose. Les personnes qui n'ont pas formé d'anticorps vaccinaux après trois doses de vaccin, doivent être informées que malgré les vaccinations, elles doivent respecter les autres mesures de protection (maintien de la distance, port du masque et hygiène   des mains) encore plus systématiquement que les autres personnes vaccinées avec une immunodéficience, même si ces mesures de protection sont assouplies pour la population générale.

L’indication d’une 3e dose de vaccin à mRNA, et la détermination subséquente du titre d’anticorps, s’adresse uniquement au groupe spécifique des personnes présentant une immunodéficience sévère. La détermination des anticorps n’est pas recommandée pour une population en bonne santé. Les coûts des analyses des anticorps anti-SARS-CoV-2 sont pris en charge uniquement pour les personnes présentant une immunodéficience sévère.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Primovaccination pour les personnes vulnérables qui ne sont pas encore vaccinées à l’automne 2022 (statuts au 28.10.2022)

Il est recommandé aux personnes vulnérables qui ne sont pas encore vaccinées de se faire vacciner contre le COVID-19 à l’automne 2022. Le schéma vaccinal recommandé pour les vaccins à mRNA et le vaccin à protéine Nuvaxovid® comprend 2 doses à administrer dans un intervalle de 4 semaines. Un intervalle de 4 semaines est recommandé entre les doses, afin d’induire une protection vaccinale complète dans les meilleurs délais ; il n’existe toutefois pas d’intervalle maximal.

Un autre schéma vaccinal s’applique aux personnes non vaccinées qui présentent une immunodéficience sévère ou qui ont subi une transplantation de cellules souches (voir "Primovaccination en cas d’immunodéficience sévère").

Vaccins et dosage

  • Le dosage est de 30 μg avec Comirnaty®
  • Le dosage est de100 μg avec Spikevax®
  • Le dosage est de 5 μg avec Nuvaxovid®

Il est recommandé d’utiliser le même vaccin pour les deux injections. Une vaccination hétérologue avec les vaccins mRNA monovalent est possible, même si elle n’est pas autorisée par Swissmedic (off-label).

Sur la base de différentes études et données de pharmacovigilance signalant une augmentation (toutefois très rare) des cas de péricardite et de myocardite après l’injection de deux doses de 100 μg de Spikevax®, essentiellement chez les hommes jeunes, il est recommandé de privilégier le Comirnaty® pour les personnes vulnérables de < 30 ans.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Primovaccination des personnes qui ne sont pas encore vaccinées à l’automne 2022 (statuts au 28.10.2022)

Étant donné que plus de 97 % de la population suisse âgée de plus de 5 ans a des anticorps contre le SARS-CoV-2, on peut supposer que les personnes qui ne sont pas encore vaccinées ont au moins été infectées une fois par le SARS-CoV-2 et que leur système immunitaire a donc été exposé à des antigènes du SARS-CoV-2. C’est pourquoi une seule dose de vaccin est recommandée à ces personnes, à titre de rappel et pour réactiver la mémoire immunitaire, l’objectif étant d’éviter autant que possible les formes graves de la maladie.

Exceptions

Groupe des personnes vulnérables (PV) : Deux doses de vaccin sont recommandées, étant donné que, pour ce groupe de personnes qui présentent par ailleurs un risque élevé de forme grave et le développement d’une bonne réponse immunitaire est souvent réduit.

Enfants et adolescents de < 16 ans sans maladie chronique : La vaccination n’est pas recommandée à l’automne 2022.

Enfants et adolescents de < 16 ans avec maladie chronique : une seule dose de vaccin à mRNAmonovalent est recommandée.

Si les enfants et adolescents non vaccinés (avec ou sans maladie chronique) n’ont pas encore été infectés, le schéma vaccinal autorisé et ecommandé jusqu’ici (2 doses de vaccins avec un intervalle de 4 semaines) est recommandé dans la mesure où les parents /détenteurs de l’autorité parentale le souhaitent.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Schéma de vaccination pour personnes à partir de 16 ans sans facteur de risque qui ne sont pas encore vaccinées à l’automne 2022 (statuts au 28.10.2022)

La vaccination contre le COVID-19 est recommandée, à l’automne 2022, aux personnes de 16 ans et plus qui ne sont pas encore vaccinées et qui ne présentent pas de facteur de risque concernant une forme grave. Le schéma recommandé pour les vaccins à mRNA et le vaccin à protéine Nuvaxovid® consiste en une seule dose de vaccin. Il est également possible de recevoir deux doses de vaccin dans un intervalle de 4 semaines.

Vaccination avec une seule dose

Tous les vaccins à mRNA autorisés en Suisse et le vaccin à protéine Nuvaxovid® sont adaptés ; toutefois, en fonction de la disponibilité, il convient de privilégier le Spikevax® Bivalent Original/Omicron, le Comirnaty® Bivalent Original/Omicron BA.1 ou le Nuvaxovid®.

Il est également possible d’injecter le Comirnaty® 30 μg ou le Spikevax® 50 μg (monovalent). À noter que l’administration d’un vaccin à mRNA bivalent et du Spikevax® 50 μg (monovalent) est effectuée en dehors de l’autorisation de Swissmedic (off-label).

Vaccination avec deux doses

Si deux doses de vaccin sont administrées avec un intervalle de 4 semaines, le dosage est de 30 μg avec Comirnaty®, de 100 μg avec Spikevax® et de 5 μg avec Nuvaxovid®. Il est recommandé d’utiliser le même vaccin pour les deux injections. Une vaccination hétérologue avec les vaccins mRNA monovalent est possible, même si elle n’est pas autorisée (off-label).

Sur la base de différentes études et données de pharmacovigilance signalant une augmentation (toutefois très rare) des cas de péricardite et de myocardite après l’injection de deux doses de 100 μg de Spikevax®, essentiellement chez les hommes jeunes, il est recommandé de privilégier le Comirnaty® pour les personnes de moins de 30 ans.

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Stratégie de vaccination : vaccins à mRNA vs. vaccins vecteur viral non-répliquant ou vaccins protéiques (statuts au 28.10.2022)

La stratégie vaccinale menée par la Suisse contre le COVID-19 continue de s’appuyer sur les vaccins à mRNA, car ils sont plus efficaces que le vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® (vecteur viral non-répliquant) ou le vaccin protéique Nuvaxovid® de Novavax. La recommandation consiste à vacciner le plus possible avec les vaccins à mRNA. En particulier pour les personnes immunodéficientes, la vaccination avec un vaccin à mRNA reste fortement recommandée. En effet, il est possible que l’efficacité du vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® soit réduite chez ces personnes. Ce vaccin ne doit donc être envisagé que si le rapport bénéfice/risques individuel (efficacité, tolérance) reste favorable par rapport à une vaccination avec un vaccin à mRNA.

L’administration des vaccins COVID-19 Vaccine Janssen® et Nuvaxovid® n’est pas recommandée non plus aux femmes enceintes. Le manque de données disponibles actuellement à ce sujet conduit à recommander exclusivement le recours aux vaccins à mRNA dans de cette population.

Sur la base des propriétés vaccinales et leur autorisation par Swissmedic, l’OFSP et la CFV recommandent l’utilisation du vaccin COVID-19 Vaccine Janssen® et le Nuvaxovid® chez les personnes suivantes :

  • les personnes dès 18 ans qui ne peuvent pas se faire vacciner avec un vaccin à mRNA pour des raisons médicales (contre-indications médicales) ;
  • les personnes dès 18 ans qui refusent les vaccins à mRNA.

Le vaccin COVID-19 peut également être donné aux personnes souffrant d'allergies. Toutefois, la prudence est de mise pour les personnes qui ont des antécédents de réactions graves à des vaccins ou à des médicaments injectés, auquel cas il est nécessaire de consulter un médecin spécialisé en allergologie et immunologie clinique. Conformément à la recommandation de vaccination à mRNA, état au 23.05.2022 (annexe 2), les critères suivants sont considérées comme des contre-indications relatives à l’administration de vaccins à mRNA (voir chap. 2.3.1) :

  • une anaphylaxie ou une réaction systémique allergique à des composants de Comirnaty® ou de Spikevax® ;
  • une sensibilisation connue ou probable de type immédiat au polyéthylène glycol (PEG, macrogol) ou à la trométhamine (trométamol, TRIS) ;
  • une anaphylaxie après la première dose de vaccin.
Vaccination - Recommandation pour les patients immunodéprimés (status au 28.10.2022)

Le consensus des experts nationaux et internationaux en rhumatologie, immunologie et maladies infectieuses est que les patients atteints d'une maladie à médiation immunitaire devraient si possible bénéficier du vaccin COVID-19. Malgré le risque que ces patients n'aient pas une réponse vaccinale aussi robuste que les personnes sans pathologie immunitaire, une vaccination COVID-19 est recommandée car "un certain degré d'immunité est préférable à aucun degré d'immunité" (Prof. Anthony Fauci). La vaccination est également recommandée pour les contacts étroits des patients immunodéprimés.

A signaler qu’une vaccination durant les moins 4 mois qui suivent une administration de rituximab ou pendant un traitement de Prédnisone > 20 mg/j ne permet souvent pas une réponse vaccinale significative. Dans cette situation particulière, nous recommandons si possible de retarder l’administration du rituximab pour faire le vaccin rapidement. Il est recommandé d’attendre au moins 2 semaines après la deuxième vaccination COVID-19 avant d’administrer le rituximab. En cas d'infiltration cortisonée (par exemple dans les articulations), il est recommandé d'attendre au moins 24 heures après l'infiltration avant une vaccination COVID-19.

Les patients immunodéprimés en raison de leur traitement (voir "Recommandations de vaccination pour les patients atteints d'une maladie rhumatismale inflammatoire") ne devraient pas recevoir de vaccins vivants atténués. Cependant, aucun vaccin vivant-atténués pour COVID-19 n'est actuellement disponible en Suisse. Les vaccins à ARNm sont considérés comme sûrs pour les patients atteints de maladies à médiation immunitaire ou sous thérapies immunomodulatrices (c'est-à-dire les vaccins COVID-19 de Pfizer/BioNtech ou Moderna), ainsi que les vaccins à vecteur viral non-répliquant (p.ex. AstraZeneca/Oxford - AZD1222 ou Janssen-Cilag AG) ) ou le vaccin protéique Nuvaxovid® de Novavax.

Par ailleurs, il n'existe actuellement encore aucune donnée sur une éventuelle amélioration de l'efficacité du vaccin COVID-19 avec une interruption temporaire de l'immunosuppression. Chez les patients dont la maladie est bien contrôlée (rémission ou faible activité de la maladie), des experts conseillent parfois une courte interruption (2 semaines) des immunosuppresseurs tels que le méthotrexate, l'abatacept ou les inhibiteurs des Janus kinases pour améliorer la réponse vaccinale.

On peut conseiller aux patients de consulter la page web de la Ligue suisse contre le rhumatisme de l'ACR ou de l'EULAR sur ce sujet, qui contient beaucoup d’information actualisées et vérifiées sur la vaccination COVID-19.

Vaccins contre COVID-19 (status au 28.10.2022)

Swissmedic a délivré une autorisation pour l'utilisation du vaccin COVID-19 produit par Pfizer/BioNTech, par Moderna et par Janssen-Cilag AG.

Informations professionnelles concernant le vaccin Comirnaty®

Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech.

Informations professionnelles concernant le vaccin Comirnaty® Bivalent Original/Omicon

Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Comirnaty Bivalent Original/Omicron de Pfizer/BioNTech.

Informations professionnelles concernant le vaccin Spikevax®

Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Spikevax® de Moderna.

Informations professionnelles concernant le vaccin Spikevax® Bivalent Original/Omicron

Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Spikevax® Bivalent Original/Omicron de Moderna.

Informations professionnelles concernant le COVID-19 Vaccine Janssen®

Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le COVID-19 Vaccine Janssen® de Janssen-Cilag AG.

Informations professionnelles concernant le vaccin Nuvaxovid®

Vous trouverez ici les informations professionnelles concernant le vaccin Nuvaxovid® de Novavax.

Transmission en cas de vaccination (status au 28.10.2022)

L’effet de la vaccination visant à empêcher la transmission du variant Omicron est considéré comme minime, quel que soit le groupe de personnes. C’est pourquoi il convient d’éviter la transmission du virus par le biais de mesures non pharmaceutiques (règles d’hygiène, masques faciaux, etc.).

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Prise en charge des coûts des analyses des anticorps anti-SARS-CoV-2 (status au 28.10.2022)

Les coûts des analyses réalisées pour déterminer la présence d’anticorps contre le SARS-CoV-2 sont pris en charge uniquement pour les personnes présentant une immunodéficience sévère (voir "Personnes présentant une immunodéficience sévère"). Selon l’ordonnance actuelle, les coûts de ces analyses ne sont plus pris en charge pour la population générale, sauf si elles sont ordonnées par l’autorité cantonale compétente (Recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm contre le COVID-19, état au 23.05.2022).

Responsabilité lors de la vaccination

S’agissant de la responsabilité lors de la vaccination, veuillez tenir compte des règles énoncées dans l’article Vaccin contre le COVID-19: responsabilités et droits des patients et, en particulier, de ce qui concerne l’information aux patients.

Vaccination contre la grippe (status au 28.10.2022)

Il est fortement recommandé aux patients immunodéprimés ou sous traitement antirhumatismal de base de se faire vacciner contre la grippe. Le vaccin contre la grippe ne protège que contre la grippe (influenza), pas contre le COVID-19 et pas non plus contre le rhume. La vaccination contre la grippe peut être administrée en même temps que, avant ou après la vaccination par COVID-19. Aucun intervalle minimum entre une vaccination à l'ARNm et les autres vaccinations n'est désormais recommandé.

Personnes présentant une immunodéficience sévère (status aus 28.10.2022

Le groupe à risque d’évolution sévère (personnes vulnérables, PV) comprend également les personnes présentant un système immunitaire fortement affaibli (immunodéficience sévère). Le déficit immunitaire peut être congénital, acquis ou causé par des médicaments immunosuppresseurs.

Pour les personnes qui sont sous un des traitement immunosuppresseurs suivants au moment de la vaccination contre le COVID-19 sont considérés potentiellement sévèrement immunosupprimés : 

  • Traitement de déplétion des cellules B (p. ex. rituximab, ocrelizumab, cyclophosphamide) ;
  • Corticothérapie >20mg de prednisone/jour et > de 2 semaines ;
  • Autres traitements immunosuppresseurs (p. ex. mycophénolate, ciclosporine, abatacept, inhibiteur de Janus kinase) ;
  • Thérapies combinées de médicaments immunosuppresseurs ;
  • Patient transplanté d’organe(s) solide(s) ;
  • Chimiothérapie à forte dose ;

ainsi que personnes :

  • atteintes d’une immunodéficience congénitale entraînant un déficit des cellules B et T (p. un déficit immunitaire commun variable : DICV, lymphocytopénie isolée de CD4).
  • avec une infection par le VIH et un nombre de cellules CD4+ < 200/μl
  • sous dialyse (hémodialyse et dialyse péritonéale)
  • atteintes d’autres maladies entraînant une immunodéficience de sévérité comparable

En cas d’infection au SARS-CoV-2, il convient d’envisager un traitement par anticorps monoclonaux pour ces patients, indépendamment du statut vaccinal (voir Policy brief on the reduction of Covid-19-associated mortality by drug therapies).

Source : Recommandation de vaccination contre le COVID-19 pour l’automne 2022 (état au 19.10.2022)

Personnes touchées particulièrement vulnérables (status au 28.10.2022)

Les personnes souffrant de maladies ou subissant des thérapies qui affaiblissent le système immunitaire font partie des personnes particulièrement vulnérables (PV). Cela est particulièrement le cas pour ceux qui prennent des médicaments qui suppriment le système de défense immunitaire (comme l'utilisation à long terme de glucocorticoïdes, d'anticorps monoclonaux, de cytostatiques, etc.).

Comorbidités pertinentes et facteurs de risque

  • Hypertension sévère (réfractaire au traitement, atteinte d'un organe terminal)
  • Maladies cardiovasculaires
  • Maladies pulmonaires et respiratoires chroniques
  • Diabète
  • Cancer sous traitement médical
  • Obésité (IMC > 35 kg/m2)
  • Maladies hépatiques
  • Maladies rénales
  • Trisomie 21
  • Âge ≥ 65 ans
  • Grossesse
Hydroxychloroquine (Plaquenil®) (status au 28.10.2022)
L’hypothèse selon laquelle le Plaquenil® serait efficace en cas d’infection au COVID-19 n'a pas pu être prouvée dans les études.

Selon le courrier de l'OFSP du 8 juin 2020, I‘approvisionnement en hydroxychloroquine pour les patients chroniques s’est stabilisée et ne pose plus de difficultés actuellement. Au vu de l’évolution favorable de la situation, les recommandations et les mesures d'accompagnatrices (utilisation du formulaire de commande) sont donc levées avec effet immédiat.

Tocilizumab (Actemra®) (status au 28.10.2022)

L’hypothèse selon laquelle l’Actemra® serait efficace en cas d’infection au COVID-19 est toujours discutée, car les études publiées à ce jour sont contradictoires.

L'utilisation d'Actemra® pour les infections COVID-19 n'est actuellement plus recommandée (https://ssi.guidelines.ch/guideline/3352). La recommandation de la SSR du 24.03.2020 que les patients rhumatologiques recevant l’Actemra® par voie intraveineuse passent à une administration sous-cutanée est donc révoquée.

Contact

Société Suisse de Rhumatologie
Josefstrasse 92
8005 Zürich
T +41 44 487 40 62
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.